La vigne, liane des forêts

Cyrille Copier expérimente depuis 2010 les principes de la biodynamie dans ses vignes. Renouant avec des pratiques basées sur l’observation et la connaissance du vivant, il cherche à s’accorder au développement naturel de la vigne, en référence constante à la plante sauvage d’origine et à son milieu. 
À travers lui, de nouvelles manières d’être au monde apparaissent, où l’agriculture s’extrait de sa fonction exclusivement productive pour devenir compagne, où l’agriculture reprend les rênes de ses dynamiques premières que sont l’alimentation, l’ouverture des milieux, le respect et l’entretien du vivant. Cette agriculture qui revêt une fonction paysanne – au sens de ce qui concourt à la vie du pays – domestique le vivant, avec des intentions qui s’affranchissent de la toute puissance de l’humain sur l’animal et le végétal mais, au contraire, dans une logique où les relations de coexistence entre l’homme et la nature se veulent holistiques et harmonieuses.
Cette POM s’inscrit dans une série nommée « Le sauvage et le domestique », série qui vient interroger des approches différentes dans la relation de l’homme à son milieu et qui vient déconstruire des schémas qui ont montré leurs limites à l’heure où changement climatique, fermeture des milieux, crise sociale et économique viennent percuter les sociétés de montagne de manière accrue.